31 Juillet

Moskenes/Svolvaer

5577 km

Comment bien choisir son camping ? Règle n°1 : prendre un camping non gravillonné, car les "crunch-crunch" des pas dans les graviers des 1ers campeurs levés à 6h du mat, bah non seulement ça réveille, mais surtout ça énerve ! Règle n°2 : accepter une vue de rêve en hauteur uniquement si les commodités s'y trouvent également. Car dans mon cas, ce matin, impossible de me rendormir après les 1ers levers et les successions de pas crissants mais surtout, je me suis crue dans Kho-Lanta quand il m'a fallu dévaler le sentier pour aller me soulager normalement le plus rapidement possible ma vessie du matin, dont le périné affaiblit par mes 3 accouchements ne sait plus se retenir ! Ce sentier du pipi m'a rappelé les randos d'ici : je l'aurai classifié bleu (soit moyen, car vert : facile, rouge : difficile et noir : très difficile). Dans la descente, difficile car chemin très escarpé et entravé de racines (pas facile quand tu dois serrer les fesses) et pour remonter, difficile de retrouver son souffle (la preuve en images avec Did dans le direct de la veille !!! Lol). Ce qui m'a valu ce matin un petit déjeuner à 6h45.

Errance matinale dans Å

Reine et ses environs

Prenant le départ plus tôt, nous avons pu cette fois, visiter la ville de Å sans la foule de touristes mais surtout en trouvant une place sur le parking. Après un tour rapide, direction notre 1ère randonnée qui devait nous mener jusque la Plage de Kvalvika. Nouvelle désillusion : un parking d'à peine 10 places déjà blindé (je comprends mieux maintenant pourquoi tout le monde quittait le camping de bonne heure...) et aucun autre point de départ dans les alentours. Tant pis, on décide d'aller directement au petit village traditionnel de pêcheurs de Nusfjord, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Par chance, nous dégotons une place (la dernière !) et commençons nos déambulations photographiques. On s'accordera même une pause gourmande en dégustant une pâtisserie traditionnelle, une sorte de pâte briochée tressée à la cannelle, en forme de couronne dont le centre est garni d'une crème genre pâtissière.

Nusfjord

2h plus tard, nous reprenons notre route vers Uttlakeiva, où se trouve une magnifique plage de sable blanc et aux eaux d'un bleu étonnant...que nous n'apprécierons que depuis la route car à nouveau ce lieu magique, victime de son succès, est envahi de touristes et de norvégiens qui profitent de la plage par ces fortes températures au-dessus de la norme saisonnière (soit 17°... contre 12 ou 13 en temps normal ! On en a de la chance). Pas si grave, car j'ai réussi à me tremper les pieds (et jusqu'aux genoux !) dans les eaux bleues et froides d'une plage peut être bien moins célèbre mais tout aussi magnifique quelques kms plus tôt, où j'ai tout de même failli regretter ma trempette, non pas à cause de la température très basse de l'eau (On est picard ou pas !) mais par la vue d'une méduse morte et échouée sur le sable blanc de la plage en remontant à la voiture.

Tant pis encore une fois, nous modifions notre road trip pour aller immédiatement au Musée Viking de Lofotr. Nous y avons appris tout un tas de choses très intéressantes sur les vikings et le mode de vie des Norvégiens à cette époque grâce à notre sympathique et comique guide française qui a quitté la France pour les Lofoten il y a 20 ans. J'ai du mal à comprendre quand on sait que les nuits polaires durent 4 semaines, que la température tourne aux alentours de 12/13° l'été et -1° l'hiver avec 70cm de neige, et qu'il y a souvent de fortes tempêtes sur l'île... à moins que ce ne soit pour les paysages ! Nous y apprenons que les casques de vikings avec des cornes ne sont que des mythes et qu'ils étaient l'équivalent de nos pirates, qu'ils adoraient picoler de la bière à longueur de journée et surtout se saouler à l'hydromel pendant les banquets qui finissaient souvent en pugilat ! La visite et son moment de culture terminés, nous nous mettons en quête d'une place pour notre bivouac du soir. Bien compliqué sur ses îles : les meilleures places sont déjà envahies, restent celles en bordure de route avec toute la circulation en bruit de près (et pas de fond !) ou les campings avec des prix au-dessus de la moyenne. Bref, la galère continue. Je propose à Did de sortir de notre itinéraire et de la route principale longeant le bord de mer pour essayer déjà de trouver une place plus facilement mais aussi de s'abriter du vent qui vient de se lever et nous glace bien les sangs. Ouf ! 20km plus loin, nous trouvons un petit emplacement escarpé légèrement en retrait de la route et nous offrant un joli point de vue sur les montagnes et les lacs qui s'y cachent à leurs pieds. Résultat : un direct très en retard mais un spot sauvage au top !

Entre Svolvaer et Vestpollen

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