24 Juillet

Oldedalen/Runde

3467 km

Il y a des endroits où tu te sens tellement bien que tu aimerais bien y poser tes valises un moment... mais le Nord nous attend 😉 Ce matin, les glaciers sont sous le soleil et le ciel est presque d'un bleu limpide pour une température doucerette de 15°

Objectif Macareux ! Nous quittons ce lieu paradisiaque qui se dévoile sous un autre jour avec un soleil resplendissant et un ciel bleu magnifique. Les glaciers sont gigantesques, majestueux et étincelants avec les reflets du soleil. Encore une fois, on en prend plein nos mirettes et on a effectué 1/3 seulement de notre road trip, ce qui nous promet encore de belles choses à découvrir. Par contre, je commence à m'inquiéter : notre GPS rencontre quelques difficultés à nous localiser et nous emmener sur nos lieux de destination. Depuis 2 jours, la gonzesse du GPS s'affole ! Elle n'arrive plus à suivre notre ligne bleue et nous prend pour un avion... elle répète la même chose toutes les 30 secondes (un peu comme moi, remarque !). Elle est déjà énervante en temps normal, mais là c'est pire. Du moment qu'elle nous emmène au bon endroit, on lui pardonnera ses bugs.

La marine d'Heroy

La route pour Runde est celle où l'on aura pris le plus de tunnels (y compris un sous l'eau, et je me suis contrôlée... seulement 8 km sous l'eau, on est loin du Shuttle) et de ponts assez surprenants. Nous y arrivons sous un soleil de plomb plein d'entrain pour notre rando "shooting de Macareux". Notre entrain sera de très courte durée. Une patate pour démarrer me décourage presque au bout de 250m ! Mais le pire, c'est la hauteur. On se rend compte qu'on a encore présumé de nos forces et surtout de notre vertige. Heureusement, Did aura shooté quelques beaux specimens de Great Skua, une sorte de volatile croisé mouette et épervier, mais pas de Macareux. Il faudrait grimper plus haut, et encore à cette heure, pas sûr d'en trouver le bec d'un. Et me voici transformée en monopode pour que Did puisse poser son gros objectif (je parle appareil photo, on est bien d'accord !) sur ma tête. Interdiction de bouger, de respirer et de parler (le plus dur pour moi). Arrivés à mi-hauteur, nous décidons de reprendre des forces et d'engloutir nos sandwichs. Nous sommes les deux seuls couillons à ne pas s'approcher du bord. Même Did tente quelques photos mais me rejoint sur mon rocher bien plus loin du vide. Il se marre en me proposant d'y aller à 4 pattes et de le prendre en photos. Sauf que j'imagine bien un tiot gamin se camper debout à côté de lui et lui demander : "vous avez perdu quelque chose ?" Non, la honte, franchement. D'un commun accord (pour une fois !), nous décidons de mettre un terme à cette rando, soit disant bleue, pour moi, au moins rouge. Nous avons tout de même grimpé jusque 163m de hauteur et fait 4km de marche. Pas mal pour des Cinquantenaires qui veulent prendre l'air.

Après la marche, une bonne trempette s'impose 80km plus loin sur une très belle plage de sable bordée de sapins. L'eau y est assez bonne mais la couleur des algues nous freine un peu. Tant pis, on ne trempera que les pieds. Seuls deux kayakistes norvégiens viendront interrompre la douche que Did comptait prendre à poil. Après le repas sur notre plage déserte, nous préférons reprendre la route et nous rapprocher de notre itinéraire pour demain. Le spot trouvé est plus près de la route, mais le long d'une rivière et nous le partageons avec un van. C'est tout de suite moins flippant !

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